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Lumisza Báthory
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Lumisza Báthory
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— When you feel so tired, but you can't sleep

TW blessures, dépression, références à de la maltraitance. Elle avançait telle une ombre dans l'allée, Lumisza — méfiante et tremblante à la fois. Silhouette gracile qui se découpait au couteau sur le béton armé, contraste tranchant sous la lumière aveuglante des réverbères. Elle connaissait le chemin par coeur, pour l'avoir déjà trop emprunté. Elle connaissait les raccourcis et les dalles à éviter sur le trottoir ; elle aurait pu s'y rendre à reculons, sa ville complètement plongée dans le noir. Pourtant son pas se faisait presque incertain, sa démarche mal assurée. Ses yeux n'avaient de cesse de balayer l'horizon dans un geste compulsif, sorte de réflexe qu'elle avait adopté depuis qu'elle s'était échappée de sa cellule. Elle avait activé le mode automatique, princesse mécanique à l'artillerie rouillée. Le coeur encadenassé dans sa poitrine, les rouages arrachés. C'était comme si elle avait tout éteint d'un seul coup, tout coupé. Les sentiments qui voulaient se frayer un chemin jusqu'à sa conscience, refoulés jusqu'à ce qu'ils s'entassent au creux de son âme. Dans un puit sans fond où elle espérait tous les noyer. Elle refusait encore de laisser ses émotions remonter à la surface, persuadée de se briser à la moindre vérité trop tranchante qui lui écorcherait les lèvres.

Elle avançait aussi vite que ses jambes pouvaient la porter, les muscles atrophiés depuis longtemps. Véritable parcours du combattant venu remplacer le quadrillage du quartier, à chaque pas elle priait déjà pour ce que ce fut le dernier. Une douleur vive irradiait dans tout son corps, qui l'intimait de tout arrêter. Mais Lumi demeurait sourde à ses suppliques, refusant de déclarer forfait — si elle avait dû abandonner, elle l'aurait déjà fait. Peut-être l'avait-elle voulu sans jamais oser se l'avouer, peut-être avait-elle déjà trop de fois pensé à cette délivrance douce-amère. Elle l'avait effleurée du bout des doigts, la contemplant depuis le coton de ses songes, où elle se perdait trop souvent — à n'en plus savoir distinguer le rêve de la réalité, les cauchemars de son inconscient de ceux de son quotidien. De toutes façons ça ne changeait rien, qu'elle ait les yeux ouverts ou fermés ses monstres avaient toujours les mêmes visages. Les traits fins et gracieux des Enesco s'étaient gravés dans sa mémoire à n'en plus pouvoir les chasser, à revenir s'incruster sur tous ceux des autres. Comme des masques agrafés à ses cils, qu'elle revoyait par flashs chez tous les passants qu'elle croisait. Paranoïa la forçant à rester vive, même lorsqu'une douleur lancinante se mettait à irradier dans tout son corps. Elle ne savait pas Lumisza, si elle avait été trop courageuse ou trop faible pour en finir dans les ténèbres de sa cellule. Mais désormais qu'elle avait échappé à cet enfer, elle ne laisserait rien ni personne l'y entraîner à nouveau. Elle se déferait de ses traumatismes comme elle s'était déliée de ses chaînes, en encaissant les coups en silence. Et puis, quand quelques morceaux de son âme seraient assez recollés, elle s'en irait réclamer justice pour tous les fragments qu'elle ne récupèrerait jamais.

Elle faillit s'écrouler avant d'atteindre le porche, le souffle court et les genoux tremblants. Il lui fallut quelques minutes pour se décider, elle n'était pas encore tout à fait certaine que c'était une bonne idée. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle s'était enfuie, elle craignait encore que sa liberté ne soit qu'une cruelle mascarade de Cezar pour lui rappeler qu'elle ne sortirait jamais de la cage où il l'avait enfermée. La Báthory ne connaissait que trop bien les grishas et leurs petits jeux macabres pour savoir que ça restait une éventualité, que peut-être Irina l'attendrait au détour d'une allée pour la ramener à son bourreau. Elle jeta un coup d'oeil nerveux derrière elle, s'attendant presque à apercevoir la silhouette délicate de la gamine Enesco. Avait-elle enfin perdu la raison? Était-elle déjà à ce point-là consumée par sa malédiction? Elle frappa deux coups nets à la porte, comme si elle préférait encore se jeter à l'eau que d'effleurer une ébauche à ces questions.
C'était presque étrange, de constater qu'il avait si peu changé. Elle ne savait pas vraiment si elle s'était attendue à autre chose, si elle avait espéré que le monde ait tourné atrocement vite sans elle ou à l'inverse, qu'il se soit arrêté. Lumi en était restée à leur dernière rencontre, à ses dernières rencontres avec tout le monde, à vrai dire. Elle avait laissé sa vie en plan, comme un film arrêté au milieu d'une scène qui ne s'achèverait jamais. Elle ne se souvenait même plus ce qu'ils s'étaient dits, avant qu'elle ne disparaisse — est-ce que c'était quelque chose d'important? Elle ne comprit même pas pourquoi ça l'intriguait tant, désormais qu'elle se retrouvait à nouveau face à lui. Pourquoi ce besoin de se souvenir d'une chose si frivole. « Hey. » Elle articula péniblement, forçant la salutation à franchir le seuil de ses lèvres. « Je sais qu'il est tard mais je savais pas où aller. Est-ce que... Est-ce que tu peux m'aider? » Une fois de plus, au moins certaines choses n'avaient pas changé. Pas même pour elle.


novembre 2020 | appartement de yulian



Dernière édition par Lumisza Báthory le Mar 30 Mar - 22:16, édité 1 fois
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Tahoor Khan
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Tahoor Khan
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Ce soir encore, les monstres guettent, autant de visages mutilés accolés aux vitres, identités falsifiées, piquées à cette psyché saccagée. Dans la pénombre, ils s’élèvent pour mieux engloutir le ciel. Plus d’horizon, aucun cap pour aucune destination, l’obscurité à perte de vue, des scintillements parfois trompeurs, des étoiles égarées qui ne guident plus que les fous et les inconscients. Cloué au fauteuil, le camé admire son empire en ruine, continue à le nourrir sciemment de ses cauchemars. Engrenage morbide que la chimie détraquée vient bien renforcer jour après jour. Il le supporte à peine désormais, son intérieur immaculé qui jure atrocement avec la laideur des songes qu’il y expulse régulièrement. Il a parfait son image toutes ces années. Le guérisseur aux intentions louables, à prétexter l’altruisme pour camoufler chaque raté. Les anomalies et les tares recouvertes par une attitude civilisée, des mots sélectionnés avec un soin tout calculé, les parades se succédant et aggravant la nature des mensonges. L’âme souillée par cette mascarade, par tout ce qui trotte dans sa caboche et par tout ce qu’il serait bien prêt à écraser pour atteindre chaque vérité, il ne court plus après sa rédemption. Du moins, s’en est-il persuadé alors qu’il se sait si prêt à déshumaniser ses cobayes tout en ouvrant sa porte à de parfaits étrangers afin de les réparer. Il contrebalance le bon et le mauvais, joue à la plus vieille bataille en sachant pertinemment qu’il n’a plus rien à prouver. Sa seule audience tient bien en cette myriade d’illusions qu’il a conçues de toute pièce à partir des molécules ingurgitées. C’est avec leurs esclaffements, moqueries venues le persécuter qu’il s’assoupit, la gueule renversée sur le canapé, la main encore accrochée au flacon de calmants.

Quand la réalité se réinvite abruptement, deux coups déposés contre la paroi, il émerge difficilement. Bouche pâteuse, corps trop engourdi, il flotte dans son environnement plus qu’il n’y évolue normalement. Le vertige l’emporte bien jusqu’à la porte cependant. La confusion s’étale sur ses traits chiffonnés alors qu’il avise l’horloge à proximité, qu’il délivre l’entrée à une silhouette trop frêle, tanguant dans la brise glacée. Trop assommé pour comprendre la vision quand elle s’impose, le toubib se contente dans un premier temps de fixer sa visiteuse nocturne d’un air hagard, ne sachant pas trop ajuster cette acuité visuelle parasitée par la somnolence orchestrée. L’ambre s’élance ultimement jusqu’à heurter l’émeraude, collision compliquée à encaisser. Yulian se retient au chambrant, offre au choc le loisir de lui reprendre un peu de lucidité, de souffle et de couleurs. Livide, il la détaille sans savoir ce qui est le plus déroutant, le fait qu’elle soit face à lui après ces deux années de silence, qu’elle soit dans cet état déplorable ou bien qu’elle l’aborde dans une normalité qui jure avec cet ensemble. Les émotions positives tardent à paraitre, il demeure figé dans sa surprise, aux prises avec tout un tas de doutes. Abruti par l’inconstance de sa réalité, le désorienté s’inquiète déjà de la nature de cette rencontre. Pour se rassurer, investi par cette panique qui le ferait presque suffoquer, il s’avance légèrement vers elle. La main se redresse, glisse contre le bras adverse, atteint le coude. La seconde paluche entreprend de confirmer les faits, coulissant en direction de l’épaule pour la saisir. Mouvements instinctifs, impulsifs. Poigne qui se raffermit sans s’encombrer de réelle prudence, prise tangible qui écarte les soupçons, congédie le pire scénario et adoucit l’expression meurtrie. Un grognement lui échappe, le soulagement éclate, bien que teinté par la crainte de la voir s’effondrer sur le seuil de sa porte. « Tu es vraiment revenue. » Il le souffle avec difficulté, la douleur encore perceptible dans le timbre, ravale sans plus tarder l’émotion pour mieux l’attirer à l’intérieur, déjà si prêt à l'aider sans rechigner. « Entre. Vite. » Le bras soutient la carcasse en branle, la garde proche. Il s'entend devenir un pilier le temps de la marche, ne sait déjà plus si c'est elle qui s'accroche à lui pour réussir à tenir debout ou lui qui s'agrippe désespérément à elle pour s'assurer qu'elle ne va pas finir par décamper à nouveau. Il l’embarque jusqu’au divan, l’y dépose précautionneusement avant de s’orienter vers l’interrupteur. La lumière massacre bien vite la rétine, inonde la pièce et révèle l’ampleur des dégâts.

L’effarement amplifie la pâleur, engendre une seconde vague d’angoisse. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qui t’as mis dans cet état ? » Déjà, un genou à terre et la pupille braquée sur les plaies apparentes. Examen très succinct qui ne peut même pas lui dévoiler la réelle gravité de sa condition. L’affaiblissement évident lui suggère, néanmoins, l’urgence. Les paumes recouvrent les mimines de son vis-à-vis subitement, geste qui vise à disperser toute son affection, à lui concéder un réconfort sommaire. La détresse grondant dans chaque inspiration qu'elle entreprend. « J’ai… J’ai vraiment cru que je ne te reverrai plus. » Les doigts resserrent leur étreinte. Contact qui a le mérite de l’ancrer davantage dans le présent, de secouer ses raisonnements. Il tente bien d’y croire un peu plus correctement à ce retour impromptu. « Et à voir ton état, j’avais de bonnes raisons d’être inquiet. » Ton plus acerbe, la réprimande facile. Il l’imagine encore fourrée dans des ennuis qu’elle aurait pu sciemment éviter. Plus simple d’envisager qu’il ne s’agisse là que de quelques bêtises sans grandes conséquences. Et pourtant, l’entièreté de la situation lui crie bien le contraire. Alors il ne compte pas prendre ça à la légère. Les idées se succèdent, tempête mentale qui lui comprime le crâne. Sa capacité de concentration réduite à néant par sa prise médicamenteuse, le sommeil interrompu, il tente de se raccrocher aux priorités. Lui porter assistance, chercher à comprendre ensuite. « Tu as clairement besoin de soins. On devrait aller à l’hôpital, je ne veux rien laisser au hasard. Mon équipement n’est pas le plus précis. Est-ce que quelqu’un sait que tu es ici ? » Par quelqu’un, il pense Kitty, n’ose pas encore le formuler, pas tout à fait certain des intentions de la victime. Encore moins certain quant à l’identité du bourreau. Trop d’inconnues et l’équation qui se complexifie à chaque seconde passée à y penser.
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Lumisza Báthory
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TW blessures, dépression, références à de la maltraitance. Elle a le regard qui vacille sans savoir où se poser, de ces hécatombes sur ses mains qui tremblent sous le pull trop grand à cet homme qui la fixe, le souffle coupé. Elle garde les yeux rivés sur ses doigts qui s'entortillent Lumisza, plus facile de s'isoler du monde si on ne voit pas qu'elle est là. Immobile dans tout ce qui a continué à tourner sans elle, carrousel entêtant qui se déroule devant elle. Parce qu'elle a l'impression que tout sonne faux, quand son coeur a envie d'hurler que rien ne peut avoir changé, qu'il sera toujours là Yulian, à réparer tous ses défauts. Mille choses brisées en elle qu'il s'esquinte à soigner depuis des années, et pourtant cette nuit tout lui semble si différent — comme si elle n'était plus que fantôme, forcée à observer les gens qu'elle aime pleurer sur sa tombe. « Tu es vraiment revenue. »  Elle voudrait répondre avec plus d'assurance, mais sa voix s'effondre sur cette réalité en laquelle elle n'est pas encore tout à fait ancrée. « Mhm, c'est moi, je... je suis là. » Pas vraiment, pas complètement. « Entre. Vite. » Il l'entraîne à sa suite à l'intérieur de cet appartement qu'elle connaît par coeur, mille parfums familiers pour venir lui chatouiller les narines. Lumi se laisse guider à travers le labyrinthe de ses souvenirs, s'assied sur le canapé presque comme par réflexe.

Les lumières s'allument, lui crament les rétines. Les paupières se ferment avec violence, les bras se lèvent en une barricade entre elle et le reste de la pièce — entre elle et le reste du monde. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qui t’as mis dans cet état ? » Le médecin prend le pas sur l'homme, déjà agenouillé face à elle, l'inquiétude lui creuse les traits. Elle se laisse ausculter, toute réticence s'abandonne aux bras de cette fatigue qui lui enserre l'âme. Des liens de plombs presque entrelacés à tous ses membres, les reliant à cette tristesse dont elle n'est plus que le pantin désarticulé. Vide, si vide Lumisza, quand c'est dans son regard qu'il vient chercher quoi que ce soit. « Ce serait trop long à expliquer. » C'est juste un murmure, la voix rouillée par les longs mois de silence. Elle comprend à son regard insistant, à la pression de ses doigts lui palpant la peau, qu'il ne se satisfera pas d'une telle réponse. Alors elle se force à inventer quelques mensonges, juste pour le rassurer. Pour elle, l'espoir est perdu depuis longtemps, mort à même la poitrine cruellement vide. « J'ai eu un accident, j'ai perdu connaissance. Je ne pouvais pas revenir, d'accord? Je pouvais pas. » Elle secoue la tête, ne sait pas quoi dire alors elle ne dit absolument rien. « J’ai… J’ai vraiment cru que je ne te reverrai plus. » Elle retient son souffle, heurtée par la violence de l'impact ; quelque chose s'écroule en elle, quand elle comprend que c'est ce qu'ils se sont tous dit. Pour eux Lumisza est morte depuis longtemps, et au fond pour elle aussi — sans doute ce qu'il y a de plus tragique là-dedans, quand elle se dit que ce serait mieux ainsi. Sans elle, sans elle.

Et ça l'enfonce dans son mutisme, d'imaginer les chrysanthèmes sur sa tombe. Sa voix s'élève soudain, comme un violon vibrant dans un immense théâtre silencieux. Mélodie qu'elle ne souffle que pour elle seule, le regard si lointain qu'on se demande si elle est repartie Lumi. « Il paraît qu'il y a eu une messe. C'était sûrement très joli, mhm? C'était joli, n'est-ce pas? » Sa religion s'effiloche au bout de sa langue, tout ce en quoi elle croyait avant qu'on ne lui prouve qu'il n'y avait rien, rien d'autre qu'elle dans la noirceur de sa cage. « Désolée, c'est juste que, moi non plus je ne pensais pas que je reviendrais. Je ne devrais pas être là. » Le sérieux de Yulian l'arrache à ses visions, la ramène à l'instant présent. « Et à voir ton état, j’avais de bonnes raisons d’être inquiet. » Elle se courbe sous ses mains, veut s'extirper à son contact. Elle n'est plus faite pour ça Lumi, la chaleur et le réconfort de ses paroles paternelles. « Tu as clairement besoin de soins. On devrait aller à l’hôpital, je ne veux rien laisser au hasard. Mon équipement n’est pas le plus précis. Est-ce que quelqu’un sait que tu es ici ? » La doppelgänger se hérisse, retire sa main, s'échappe à lui ; à tout ce qu'elle peut fuir. « Non! hurle-t-elle, effrayée. S'il-te-plaît, ne dis rien, ne les appelle pas. » Elle essaie d'empêcher sa voix de trembler, son regard trouve celui du père de substitution ; le seul qu'elle ait jamais vraiment eu. Et elle supplie, essaie de trouver les mots justes. « Kitty n'a pas besoin d'être au courant, je t'en prie. Ne lui dis rien, ni à elle ni au reste de ma famille. Je ne veux pas qu'ils sachent que je suis revenue d'entre les morts. » Pas encore, peut-être jamais. Elle voudrait repartir, loin d'Helvika et de tous les souvenirs de celle qu'elle y a un jour été. « C'est mieux s'ils l'apprennent de moi, tu vois? » Elle essaie de se rattraper, de se justifier. Mais son coeur hurle si fort son besoin de s'en aller, qu'elle a peur qu'il l'entende Yulian — comme il a toujours su deviner la moindre de ses fêlures.


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